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Actualités
- 2009 -
Page spéciale /
Accident Hélicoptère

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Communiqué officiel /
Ministère de la défense / 18 janvier 2009
Samedi
17 janvier 2009 à 20 h 08, un hélicoptère
Cougar du DETALAT (détachement de l’aviation légère de
l’armée de terre) des forces françaises au Gabon s’est abîmé en mer
pour une raison inconnue quelques instants après avoir décollé du
pont du
TCD Foudre (Transport de chalands de débarquement type
Foudre) de la marine nationale.
L’hélicoptère transportait
dix personnes à son bord et agissait dans le cadre de l’exercice
interarmées franco-gabonais N’Gari.
Immédiatement, des moyens
militaires ont été mobilisés pour porter secours. Les embarcations
légères du TCD Foudre ont permis de récupérer rapidement quatre
personnes : un militaire décédé, un gravement blessé évacué sur
l’hôpital de Libreville où il a succombé à ses blessures, un blessé
léger et un militaire indemne.
Les recherches se sont
poursuivies avec, en plus des moyens du TCD Foudre, un
hélicoptère Fennec. Des moyens extérieurs y ont participé
également : deux remorqueurs et une vedette de la compagnie Total
ainsi que des moyens sous-marins pour explorer l’épave du Cougar
qui gît par 35 mètres de fond.
Les investigations
sous-marines conduites dimanche 18 janvier ont permis de retrouver
cinq corps dans la cellule de l'hélicoptère.
Le bilan de cet accident est
donc de sept morts, un blessé et un militaire toujours porté
disparu.
Les investigations se
poursuivent.
Source Web |
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Autres articles et informations |
Crash d'un hélicoptère français au Gabon: deux
mort, 2 rescapés, 6 disparus
Les recherches se poursuivaient dimanche matin au large du
Gabon où le crash d'un hélicoptère avec dix militaires
français à son bord samedi soir au large des côtes
gabonaises a fait, selon un bilan encore provisoire, un
mort, trois rescapés dont deux blessés et six disparus.
"Il n'y a pas d'élément nouveau à cette heure (06H00
locales, 05H00 GMT) et les recherches se poursuivent", a
déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel François-Marie Gougeon,
de l'état-major des armées à Paris.
"Le bilan provisoire est de un mort, un blessé grave -
évacué sur l'hôpital de Libreville -, un blessé léger, un
rescapé indemne et six disparus", selon le
lieutenant-colonel François-Marie Gougeon.
L'hélicoptère, un appareil de transport Cougar de l'armée
française, avait décollé à 20H08 locales (19H08 GMT) du pont
du navire La Foudre, un Transport de chalands de
débarquement (TCD) de la marine nationale française qui
croisait à une cinquantaine de kilomètres des côtes
gabonaises lors d'un exercice militaire franco-gabonais.
Il s'est abîmé en mer quelques instants après son décollage,
au large de Nyonié, une petite localité située entre
Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil (sud). Après
avoir déclenché l'alerte, La Foudre a immédiatement rejoint
le lieu du crash et "récupéré les blessés dans la
demi-heure", selon le lieutenant-colonel Gougeon.
A bord du Cougar, se trouvaient les quatre membre
d'équipage, issus d'un détachement d'aviation légère de
l'armée de terre (Alat) basé à Libreville ainsi que six
commandos du 13e Régiment de dragons parachutistes, une
unité des forces spéciales stationnée à Dieuze (Moselle, est
de la France).
Le crash a été annoncé par un communiqué du Palais de
l'Elysée (la présidence française) précisant que le
président Nicolas Sarkozy avait "demandé que tous les moyens
disponibles sur zone soient immédiatement engagés". Le
ministre français de la Défense Hervé Morin devait de son
côté s'envoler dimanche à 06H00 (locales, 05H00 GMT) de
Paris pour Libreville.
Outre La Foudre et ses embarcations légères, deux
hélicoptères, un Fennec et un autre Cougar, participaient
dans la nuit aux recherches, épaulés par trois navires de la
compagnie pétrolière française Total. Toutefois, selon le
lieutenant-colonel Pascal Carpentier des forces françaises
au Gabon (FFG), "les conditions ne sont pas très favorables
avec une nuit sombre".
Quant aux causes de l'accident, elles n'ont pas été
immédiatement déterminées et feront l'objet d'une enquête
qui devait être "ouverte très prochainement", a précisé
l'état-major à Paris. Les FFG effectuaient avec les forces
gabonaises "un exercice de coordination d'opérations de
sécurisation maritime". Quelque 600 militaires, des
hélicoptères Cougar et Fennec ainsi qu'un avion militaire de
transport C160 étaient engagés sur l'exercice, baptisé
N'Gari.
L'opération, qui devait se dérouler du 17 au 21 janvier,
prévoyait notamment des parachutages d'hommes sur des
objectifs déterminés à l'avance, notamment à Nyonié. Près de
120 militaires Gabonais y participaient aussi.
Les FFG sont formées d'un millier d'hommes, notamment ceux
du 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa). Elles
constituent l'une des quatre bases militaires françaises
permanentes prepositionnées en Afrique (avec Dakar, Djibouti
et la Réunion). Les FFG "veillent notamment à assurer la
sécurité, s'ils venaient à être menacés, des 12.000
ressortissants français installés au Gabon (...) et mènent
des missions d'aide au profit de l'Etat et des forces armées
gabonaises".
Elles "constituent également un point d'appui et d'accueil
pour les opérations menées en Afrique", notamment Epervier
au Tchad. En février 2008, les civils européens évacués du
Tchad lors de l'offensive rebelle sur N'Djamena avaient été
accueillis à Libreville.
Source AFP
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Un hélicoptère de l'armée s'abîme au
large du Gabon
Dix soldats français se trouvaient à
bord du Cougar. Deux militaires ont trouvé la mort
et deux ont survécu. Six hommes sont toujours portés
disparus.
Pour une
raison encore inconnue, un Cougar de l'armée
française qui prenait part à un exercice
bilatéral avec l'armée gabonaise s'est abîmée
samedi soir, au large du Gabon quelques minutes
après le décollage. Sur les dix militaires
français qui avaient pris place dans l'appareil,
un a été retrouvé mort, six sont toujours portés
disparus et seuls trois rescapés ont pu être
repêchés. Parmi ces survivants, deux hommes ont
été récupérés blessés dont un très grièvement.
Transporté à l'hôpital de Libreville, il a
succombé à ses blessures dimanche matin
L'hélicoptère avait décollé du pont de La
Foudre, un bâtiment de la marine nationale
française qui croisait à une cinquantaine de
kilomètres des côtes gabonaises, à la hauteur de
Nyonié, une petite localité située entre
Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil.
A bord du Cougar se trouvaient quatre membres
d'équipage, tous issus d'un détachement
d'aviation légère de l'armée de terre basé à
Libreville, auxquels appartiennent les deux
militaires décédés, et six commandos du 13e
Régiment de dragons parachutistes, une unité des
forces spéciales stationnée à Dieuze. La Foudre
qui a déclenché l'alerte, s'est rendue sur les
lieux du crash avec ses propres moyens et a pu
récupérer les blessés dans la demi-heure.
La nuit
et les orages compliquent les opérations de
recherche
Les
opérations de recherche se sont poursuivies
toute la nuit. Si la mer était calme et le vent
faible au moment du crash, la nuit d'encre et
des orages ont compliqué la tâche des
sauveteurs. Outre la Foudre, deux autres
hélicoptères de l'armée et trois navires mis à
disposition par la compagnie pétrolière Total
sillonnent la zone à la recherche des disparus.
Nicolas Sarkozy a demandé que tous les moyens
disponibles soient immédiatement engagés et a
dépêché sur place son ministre de la Défense
Hervé Morin devrait arriver dimanche matin au
Gabon.
Les
forces françaises au Gabon (FFG) effectuaient
samedi avec les forces gabonaises «un exercice
de coordination d'opérations de sécurisation
maritime». 600 militaires dont 120 Gabonais, des
hélicoptères Cougar et Fennec ainsi qu'un C160
étaient engagés sur l'exercice baptisé N'Gari.
L'opération, qui devait se dérouler du 17 au 21
janvier, prévoyait notamment des parachutages
d'hommes sur des objectifs déterminés à
l'avance, notamment à Nyonié.
Les FFG
sont constitués d'environ un millier d'hommes,
notamment ceux du 6e bataillon d'infanterie de
marine (6e BIMA). Les FFG veillent notamment à
assurer la sécurité, s'ils venaient à être
menacés, des 12 000 ressortissants français
installés au Gabon et mènent des missions d'aide
au profit de l'Etat et des forces armées
gabonaises. Elles constituent également un point
d'appui et d'accueil pour les opérations menées
en Afrique» notamment Epervier au Tchad. En
février 2008.
Source Le Figaro
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Crash d'un
hélicoptère français au Gabon: deux morts et six disparus
L'appareil, un Cougar,
transportait dix militaires et s'est abîmé en mer quelques minutes
après le décollage pour des raisons encore inconnues. Le bilan est
toujours provisoire.
Le bilan s'alourdit au
Gabon. L'un des deux soldats blessés samedi soir dans le crash
d'un hélicoptère militaire français au large du Gabon est décédé
dimanche matin dans un hôpital de Libreville, portant le bilan
provisoire à deux morts, un blessé, un soldat indemne et six
disparus, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées à
Paris.
Le blessé léger sera
rapatrié dans la journée à Paris, a précisé le
lieutenant-colonel François-Marie Gougeon, de l'état-major.
Sur les dix militaires
qui se trouvaient à bord de l'appareil, quatre appartenaient au
détachement de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) basé
à Libreville. Parmi eux figurent les deux soldats décédés, le
blessé léger et l'un des disparus.
L'autre unité frappée
par cet accident, le 13e Régiment de dragons parachutistes de
Dieuze (Moselle), compte cinq disparus dans ses rangs ainsi que
le soldat retrouvé indemne, tous commandos des forces spéciales.
Les recherches se
poursuivaient au large des côtes gabonaises pour tenter de
retrouver les six disparus tandis que des plongeurs devaient
tenter dans la matinée de localiser l'épave de l'appareil qui
gît par 35 mètres de fonds, a précisé le lieutenant-colonel
Gougeon.
L'hélicoptère, un Cougar,
avait décollé à 20H08 locales (19H08 GMT) du pont de La Foudre,
un bâtiment de la marine nationale française qui croisait à une
cinquantaine de kilomètres des côtes gabonaises lors d'un
exercice militaire franco-gabonais.
Il s'était abîmé en mer
quelques instants après son décollage, au large de Nyonié, une
petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de
Port-Gentil (sud).
Le ministre de la
Défense Hervé Morin est attendu de son côté dans la matinée de
dimanche à Libreville.
Outre La Foudre et ses
embarcations légères, deux hélicoptères - un Fennec et un autre
Cougar - participent aux recherches, épaulés par trois navires
de la compagnie pétrolière Total, très présente au Gabon.
(Source AFP) /
Libération
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Télégramme de Brest - 18
janvier 2009
Crash au Gabon.
deux soldats français tués, 6 disparus
Un hélicoptère militaire français s'est abîmé en mer
hier au large du Gabon, avec 10 militaires français à son bord.
Selon un bilan encore provisoire, il y aurait deux morts, un blessé,
un rescapé indemne et six disparus.
Le Cougar,
un appareil de transport, avait décollé à 20H08 locales du pont
de La Foudre, un Transport de chalands de débarquement (TCD) de
la marine nationale française qui croisait à une cinquantaine de
kilomètres des côtes gabonaises lors d'un exercice militaire
franco-gabonais.
L'hélicoptère s'est abîmé en mer quelques instants après son
décollage, au large de Nyonié, une petite localité située entre
Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil.
Après avoir déclenché l'alerte, La Foudre a immédiatement
rejoint le lieu du crash et "récupéré les blessés dans la
demi-heure", selon le lieutenant-colonel Gougeon.
A bord du Cougar, se trouvaient les quatre membre d'équipage,
issus d'un détachement d'aviation légère de l'armée de terre (ALAT)
basé à Libreville. Parmi eux figurent les deux soldats décédés,
le blessé léger et l'un des disparus.
L'autre unité frappée par cet accident, le 13e Régiment de
dragons parachutistes de Dieuze (Moselle), compte cinq disparus
dans ses rangs ainsi que le soldat retrouvé indemne.
Le crash a été annoncé
par un communiqué de l'Elysée précisant que le président Nicolas
Sarkozy avait "demandé que tous les moyens disponibles sur zone
soient immédiatement engagés". Le ministre de la Défense Hervé
Morin devait de son côté s'envoler ce matin à 06H00 de Paris
pour Libreville. Outre La Foudre et ses embarcations légères,
deux hélicoptères, un Fennec et un autre Cougar, participaient
dans la nuit aux recherches, épaulés par trois navires de la
compagnie pétrolière Total. Toutefois, selon le
lieutenant-colonel Pascal Carpentier des forces françaises au
Gabon (FFG), "les conditions ne sont pas très favorables avec
une nuit sombre". Quant aux causes de l'accident, elles n'ont
pas été immédiatement déterminées et feront l'objet d'une
enquête qui devait être "ouverte très prochainement", a précisé
l'état-major à Paris.
Opérations de
sécurisation maritime
Les forces françaises au
Gabon (FFG) effectuaient avec les forces gabonaises "un exercice
de coordination d'opérations de sécurisation maritime". Quelque
600 militaires, des hélicoptères Cougar et Fennec ainsi qu'un
C160 étaient engagés sur l'exercice, baptisé N'Gari.
L'opération, qui devait se dérouler du 17 au 21 janvier,
prévoyait notamment des parachutages d'hommes sur des objectifs
déterminés à l'avance, notamment à Nyonié. Près de 120
militaires Gabonais y participaient aussi.
Source Web
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L'épave de l'hélicoptère
militaire français Cougar, qui s'est abîmé en mer samedi soir avec
10 militaires à bord, a été localisée, ce dimanche matin, au large
des côtes gabonaises. "Nous n'avons pas pour le moment les
moyens de savoir si quelqu'un se trouve à l'intérieur", a
précisé un officier des Forces françaises du Gabon. L'épave a pu
être repérée avec le soutien de la société pétrolière Total, très
présente au Gabon, qui a mis à disposition un sonar et un robot
pouvant aller sous l'eau. Les recherches se poursuivent pour tenter
de retrouver les six disparus.
Source Ouest-France |
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19 janvier 2009
Des plongeurs ont retrouvé dimanche cinq
corps après l'accident d'un hélicoptère
français au large des côtes gabonaises.
Sur les dix militaires qui se trouvaient
à bord de l'appareil, un Cougar,
la mort de deux d'entre eux avait été
annoncée peu après l'accident, alors que
deux autres avaient été retrouvés - l'un
légèrement blessé et le second indemne
-, six étant jusqu'à dimanche soir
portés disparus. Pour les retrouver,
d'importants moyens ont dû être mis en
oeuvre, l'épave de l'hélicoptère ayant
été retrouvée dans la matinée grâce
notamment au soutien de la compagnie
Total. Très présente au Gabon,
celle-ci a mis à la disposition des
forces françaises un sonar et un robot
sous-marin.
"Aujourd'hui, l'épave de
l'hélicoptère a été localisée par 35
mètres de fond et fouillée. Il faut
malheureusement déplorer le décès de
cinq autres militaires. Un dernier
militaire est toujours porté disparu.
Les recherches se poursuivent", a
indiqué dimanche soir un communiqué de
l'Elysée, après plusieurs heures de
recherches. "Le chef de l'Etat a
tenu à assurer les familles et les
proches des victimes de toute sa
compassion et à leur adresser ses
condoléances attristées. Il a également
souhaité un prompt rétablissement au
militaire qui a été blessé".
Un numéro de téléphone pour les familles
L'hélicoptère, un Cougar,
avait décollé samedi peu après à 20
heures locales du pont de La Foudre,
un bâtiment de la Marine qui croisait à
une cinquantaine de kilomètres des côtes
gabonaises, lors d'un exercice militaire
franco-gabonais. Il s'était abîmé en mer
quelques instants après son décollage,
au large de Nyonié, une petite localité
située entre Libreville
et la ville portuaire de Port-Gentil.
Quatre des occupants de l'hélicoptère
appartenaient au détachement de
l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT),
basé à Libreville.
Parmi eux figurent notamment les deux
soldats dont la mort avait été annoncée
dès l'accident, ainsi que le blessé
léger. L'autre unité frappée par cet
accident est le 13e Régiment de dragons
parachutistes de Dieuze, en Moselle.
Elle comptait six de ses membres dans
l'hélicoptère, tous commandos des forces
spéciales. Le soldat retrouvé indemne
fait partie de cette unité.
Dimanche en cours de journée, le
ministre de la Défense Hervé Morin s'est
rendu sur place. Après une courte visite
au centre de commandement du Camp De
Gaulle où sont stationnées les Forces
Françaises au Gabon, il
s'est rendu en hélicoptère sur le
bâtiment La Foudre, d'où avait
décollé le Cougar. Il
devait ensuite revenir à
Libreville s'entretenir avec
les familles au Camp De Gaulle, puis
rendre visite à un des survivants avant
d'aller au Palais présidentiel pour
rencontrer le président gabonais Omar
Bongo Ondimba. Le ministère de la
Défense a annoncé la mise en place d'un
numéro vert, pour les familles et les
proches, qui peuvent désormais joindre
une cellule spécialisée au
0800.74.75.75.

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TV France 2 / 18 janvier
2009
Format WMV / 6 Mo :
ICI |
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18 janvier 2009 /
Soirée
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, est
arrivé dimanche à Libreville, après le crash
samedi soir au large du Gabon d'un hélicoptère
de l'armée transportant dix hommes dont 2 sont
morts et 6 toujours disparus, a-t-on appris de
sources française et gabonaise.
Après une courte visite au centre de
commandement du Camp De Gaulle où sont
stationnées les Forces Françaises au Gabon (FFG),
le ministre s'est rendu en hélicoptère sur le
bâtiment La Foudre, d'où avait décollé le Cougar
qui s'est abîmé en mer et qui se trouve sur la
zone des recherches.
Il
devrait revenir à Libreville s'entretenir avec
les familles au Camp De Gaulle, rendre visite à
un des survivants puis aller au Palais
présidentiel pour rencontrer le président
gabonais Omar Bongo Ondimba.
Le
Cougar avait décollé à 20H08 locales (19H08 GMT)
de La Foudre, qui croisait à une cinquantaine de
kilomètres des côtes gabonaises lors d'un
exercice militaire franco-gabonais.
Il
s'était abîmé en mer quelques instants après son
décollage, au large de Nyonié, une petite
localité située entre Libreville et la ville
portuaire de Port-Gentil (sud).
L'épave
de l'appareil a été localisée sans qu'on sache
encore s'il y a des militaires dans
l'hélicoptère.
Sur les
dix militaires qui se trouvaient à bord de
l'appareil, quatre appartenaient au détachement
de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT)
basé à Libreville. Parmi eux, figurent les deux
soldats décédés, un survivant légèrement blessé
léger et l'un des disparus.
L'autre
unité frappée par cet accident, le 13e Régiment
de dragons parachutistes de Dieuze (Moselle),
compte cinq disparus dans ses rangs ainsi que le
soldat retrouvé indemne, tous commandos des
forces spéciales.
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Reportage FR3 /
18 janvier 2009
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Photos AFP


Cinq militaires français ont
été retrouvés morts dans l'épave de l'hélicoptère qui s'est abîmé en
mer samedi au large des côtes gabonaises, selon un communiqué
dimanche de la présidence française, portant le bilan provisoire à
sept morts, un blessé et un disparu.
Un seul membre de l'équipage
est sorti indemne de l'accident.
Recherches dans l'épave
de l'hélicoptère militaire Cougar qui s'est abîmé au large du
Congo le 17 janvier 2009.
Recherches des corps des
militaires français à bord d'un hélicoptère Cougar qui s'est
abîmé au large du Gabon le 17 janvier 2009.
"Les importants moyens
engagés dans les recherches, avec la pleine coopération de la
société Total et de l'Etat gabonais, ont permis de retrouver dès
hier soir 4 des 10 militaires qui étaient à bord", précise le
communiqué.
"Un a été trouvé mort, deux
sont maintenant hors de danger, le quatrième est décédé des suites
de ses blessures après son évacuation vers l'hôpital gabonais de
Melen", ajoute l'Elysée.
L'épave du Cougar a été
localisée dimanche matin au large des côtes gabonaises, selon le
lieutenant Maxime Pietrozycki, des Forces françaises au Gabon (FFG),
grâce notamment au soutien de la société pétrolière Total, très
présente au Gabon, qui a mis à disposition un sonar et un robot
pouvant aller sous l'eau, selon la même source.
Le Cougar avait décollé
samedi à 20H08 locales (19H08 GMT) du pont de La Foudre, un bâtiment
de la marine nationale française qui croisait à une cinquantaine de
kilomètres des côtes gabonaises, pendant un exercice militaire
franco-gabonais.
Il s'était abîmé en mer
quelques instants après son décollage, au large de Nyonié, une
petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de
Port-Gentil (sud).
Outre La Foudre et ses huit
zodiacs, deux hélicoptères - un Fennec et un autre Cougar -
participaient aux recherches. Total a également dépêché cinq bateaux
sur la zone, selon la même source.
"Le Gabon mettra tout ce
qu'il a pour procéder aux recherches", a quant à lui affirmé à l'AFP
le ministre gabonais de l'Intérieur, André Mba Obame, également
chargé de la Protection civile. L'armée gabonaise a notamment
affecté deux hélicoptères aux opérations.
Sur les dix militaires qui
se trouvaient à bord de l'appareil, quatre appartenaient au
détachement de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) basé à
Libreville. Parmi eux, figurent les deux soldats décédés, le blessé
léger et l'un des disparus.
L'autre unité frappée par
cet accident est le 13e Régiment de dragons parachutistes de Dieuze
(est de la France).
Dépêché sur place par le
président français Nicolas Sarkozy, le ministre de la Défense Hervé
Morin est arrivé à Libreville en milieu d'après-midi dimanche.
"Aucun indice ne nous permet
de comprendre les causes de l'accident", a-t-il déclaré après un
entretien avec le président gabonais Omar Bongo Ondimba, précisant
que les recherches se poursuivaient pour retrouver le dernier
disparu.
"Lorsqu'on interroge les
deux rescapés, nous n'avons aucun élément qui nous permette de
corroborer telle ou telle cause. Les conversations de l'équipage
avec le bateau La Foudre ne nous donnent aucun élément", a-t-il
ajouté.
Une enquête judiciaire va
être ouverte, en conjonction avec celle du Bureau Enquête-Accident
du ministère de la Défense (BEAD). Le procureur du tribunal
permanent des armées est arrivé dimanche soir à Libreville.
Le Premier ministre
gabonais, Jean Eyéghé Ndong, a exprimé à la télévision publique
gabonaise son "désarroi" et sa "peine", présentant "au nom du
gouvernement gabonais ses sincères condoléances au gouvernement
français".
Le dernier accident à
l'étranger de l'armée française remonte à 2007, lorsque huit
militaires français et un Canadien avaient été tués dans la chute
d'un petit avion français de la Force multinationale et Observateurs
(FMO), chargée de faire respecter l'accord de paix israélo-égyptien,
dans le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï.
Source Web / TV5.org
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19 janvier 2009 /
Gabonnews

A l’issue de l’entretien
avec le chef de l’Etat gabonais, Hervé Morin a expliqué que sa
visite « se déroule dans un contexte triste pour nous, triste pour
la France, triste pour les armées puisqu’un hélicoptère s’est abîmé
hier soir et un certain nombre de nos hommes sont morts dans cet
accident ».
Le ministre français de la
Défense a indiqué que cinq militaires ont été récupérés de l’épave,
mais un soldat est toujours porté disparu. « Le bilan s’alourdit
malheureusement au fil des heures. Nous avons perdu sept hommes,
deux rescapés et un corps toujours disparu », a-t-il déclaré.
Les causes de ce drame
restent inconnues. Selon le ministre français de la Défense, elles
peuvent être, « matérielles, humaines ou une conjonction de causes.
Aucun indice ne nous permet de comprendre ce qui a provoqué cet
accident », a-t-il ajouté.
« Les recherches se
poursuivent, il y a des plongeurs qui sont sur place pour inspecter
la carlingue de l’hélicoptère qui se situait a 35 mètres de fond et
nous allons tout faire pour retrouver le dernier des corps disparus
», a-t-il conclu.
Dimanche, l'Élysée a
expliqué que le chef de l'État français, Nicolas Sarkozy a tenu «à
assurer les familles et les proches des victimes de toute sa
compassion et leur a adressé ses condoléances. Il a également
souhaité un prompt rétablissement au militaire qui a été blessé ».
Le président français a
également demandé « que toute la lumière soit faite sur les
circonstances de cet accident et que les conclusions de l'enquête
lui soient communiquées dans les meilleurs délais ».
Les Forces françaises au Gabon (FFG) effectuaient samedi avec les
forces gabonaises « un exercice de coordination d'opérations de
sécurisation maritime ».
600 militaires dont 120
Gabonais, des hélicoptères Cougar et Fennec ainsi qu'un C160 étaient
engagés sur l'exercice baptisé « N'Gari ». L'opération qui devait se
dérouler du 17 au 21 janvier prévoyait notamment des parachutages
d'hommes sur des objectifs déterminés à l'avance, notamment à Nyonié.
Les FFG sont constituées d'environ un millier d'hommes, en
l’occurrence ceux du 6ème Bataillon d'infanterie de marine (BIMa).
Les FFG assurent la sécurité, s'ils venaient à être menacés, des 12
000 ressortissants français installés au Gabon et mènent des
missions d'aide au profit de l'Etat et des forces armées gabonaises.
Source Web |
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19 janvier 2009
Hervé
Morin annonce l’ouverture d’une double enquête
Libreville, Gabon (Gabonpage) - Le ministre français de la Défense,
Hervé Morin a annoncé dimanche soir à Libreville au terme d’un tête
à tête avec le président gabonais, Omar Bongo Ondimba qu’une double
enquête administrative et judiciaire est ouverte pour établir les
circonstances de l’accident de l’hélicoptère militaire français qui
s’est abîmé samedi soir en mer faisant 7 morts, un disparu et 2
rescapés.
« Cette enquête va commencer
avec le procureur du tribunal permanent des armées qui vient
d’arriver ici à Libreville », a affirmé le ministre français qui a
précisé qu’une enquête judiciaire est également en cours.
« Il peut y avoir
différentes causes. Ca peut être des causes matérielles, humaines ou
une conjonction de causes », a-t-il dit s’agissant des raisons du
drame.
« Pour l’instant nous n’en savons pas plus », s’est-il embarrasser
avant d’ajouter « aucun indice ne nous permet de comprendre les
causes de cet accident ».
« L’hélicoptère a décollé et
il s’est abîmé quelques centaines de mètres plus loin. Lorsqu’on
interroge les deux rescapés, on a pas d’éléments qui nous permettent
de corroborer telle ou telle cause », a-t-il fait remarquer.
Le bilan officiel de
l’accident rendu public par le ministre est de 7 morts, 1 disparu et
2 survivants. Toutes les victimes sont françaises. Hervé Morin
arrivé en milieu d’après midi, a regagné la France le même jour.
Source Gabonpage
Autre article
LIBREVILLE --
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a confirmé dimanche
soir à Libreville, au terme d'un tête à tête avec le président
gabonais Omar Bongo Ondimba que le bilan de l'accident de
l'hélicoptère militaire français, qui s'est abîmé samedi en mer au
large de la côte gabonaise, est de 7 morts, un disparu et 2
rescapés. "Le bilan au moment où je vous parle est terrible, parce
que nous avons sept corps, sept soldats décédés, un huitième qui
est encore disparu et que nous recherchons à l'heure actuelle et
nous avons, Dieu merci, deux rescapés", a déclaré M. Morin. "Des
plongeurs ont approché l'épave et recherche en ce moment le soldat
disparu", a ajout é M. Morin dans une interview à sa sortie du
palais présidentiel de Libreville. Le patron du ministère français
de la Défense n'a pas cependant été en mesure d'établir les causes
de cet accident le plus grave de l'histoire de la présence des
troupes françaises au Gabon depuis 1960. M. Morin, arrivé à
Libreville en milieu d'après-midi s'est rendu sur le lieu du drame,
au large de la côte gabonaise où l' épave de l'hélicoptère a été
retrouvée sur 35 m de profondeur. Une double enquête administrative
et judiciaire a été ouverte. Elle est menée par des gendarmes
français résidant au Gabon et par un spécialiste d'accidents aériens
déjà arrivé à Libreville, a affirmé le ministre français.
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19 janvier 2009 /
Article Presse - 20 minutes
DRAME - Le corps du dernier militaire a été
retrouvé, seuls deux membres de l'équipage ont
survécu à l'accident...
Le corps du dernier militaire
français disparu samedi dans le crash d'un
hélicoptère au large du Gabon a été retrouvé ce
lundi, portant le bilan définitif à 8 morts, un
rescapé indemne et un blessé léger. Cinq
militaires français avaient été retrouvés morts,
dimanche, dans l'épave de l'hélicoptère qui
s'est abîmé samedi au large des côtes du Gabon.
«Le sixième corps a été retrouvé à proximité de
l'épave de l'hélicoptère et récupéré grâce à un
robot sous-marin de la compagnie Bourbon, une
compagnie française de soutien aux exploitations
pétrolières», a déclaré le capitaine de vaisseau
Christophe Prazuck, de l'état-major.
D'importants moyens de recherche
L'Elysée avait assuré dimanche que d'«importants
moyens» avaient été «engagés dans les
recherches, avec la pleine coopération de la
société Total et de l'Etat gabonais». Sur les
quatre militaires retrouvés dès samedi, «un a
été trouvé mort, deux sont maintenant hors de
danger, le quatrième est décédé des suites de
ses blessures après son évacuation vers
l'hôpital gabonais de Melen».
Nicolas Sarkozy a demandé «que toute la lumière
soit faite sur les circonstances de cet accident
et que les conclusions de l'enquête lui soient
communiquées dans les meilleurs délais».
Un crash peu après le décollage
Le Cougar avait décollé samedi à 20h08 locales
du pont de La Foudre, un bâtiment de la marine
nationale française qui croisait à une
cinquantaine de kilomètres des côtes gabonaises,
lors d'un exercice militaire franco-gabonais.
Il s'était abîmé en mer quelques instants après
son décollage, au large de Nyonié, une petite
localité située entre Libreville et la ville
portuaire de Port-Gentil.
Source Web

À la suite du crash,
les 17 hélicoptères Cougar de l'armée de terre ont été interdits
de vol , comme l'a révélé lundi lepoint.fr |
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19 janvier
2009 / Libreville, Gabon (Gabonpage) Le chef de l’Etat gabonais,
Omar Bongo Ondimba a adressé ses condoléances à son homologue
français, Nikolas Sarkozy suite au crash d’un hélicoptère (cougar)
de l’armée française survenu samedi soir dernier à Nyonié, au large
de côte gabonaise provoquant la mort de 7 soldats, deux survivants
un disparu comme bilan provisoire.
« C’est avec consternation
que j’ai appris le dramatique accident d’hélicoptère qui s’est
déroulé au large des côtes gabonaises. Ainsi, pour la première fois,
les troupes françaises basées à Libreville dans le cadre des accords
de défense se trouvent gravement affectées. En cette douloureuse
circonstance à laquelle nous prenons naturellement une très large
part, je vous adresse en mon nom personnel, celui du gouvernement et
du peuple gabonais, un message d’amitié et de solidarité pour les
victimes et leurs familles », a écrit le Omar Bongo Ondimba dans un
message paru lundi dans le quotidien gouvernemental l’union.
« Je vous prie d’accepter
mes très sincères condoléances pour les forces militaires françaises
et particulièrement pour les proches de soldats décédés ou disparus
», a ajouté le chef suprême des armées en guise de conclusion.
Dépêché d’urgence à Libreville par son président , Le ministre
français de la Défense, Hervé Morin a annoncé dimanche soir à
Libreville au terme d’un tête à tête avec le numéro gabonais qu’une
double enquête administrative et judiciaire est ouverte pour établir
les circonstances de cet accident dramatique.
Avant l’audience du palais
présidentiel, M. Morin s’était rendu à l’état major interarmées des
Forces françaises au Gabon pour un briefing avec les militaires
avant d’aller s’incliner devant les victimes qui se trouveraient
encore à la morgue de l’hôpital d’Instructions des armées Omar Bongo
Ondimba situé au PK9, une banlieue sud de Libreville.
Source Web |
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Témoignage / Le
colonel Toujouse, chef de corps : «Mes plus grands spécialistes
nautiques»
Aux commandes du 13e RDP
depuis l’été 2007, le colonel Bertrand Toujouse a pris connaissance
du drame dans la soirée de samedi ; il a d’ailleurs passé le reste
de la nuit en liaison avec le Gabon pour tenter de comprendre… Dans
le cadre de l’exercice N’Gari en train de se dérouler
dans ce pays d’Afrique, ses soldats étaient associés à un
détachement de forces spéciales ; tous travaillaient sur un scénario
de type piraterie maritime. Au cours de l’entretien qu’il nous a
accordé hier, le patron des soldats de l’ombre a résumé : «J’avais
une équipe complète à bord, soit six hommes dont le chef d’équipe.
» Le seul rescapé est indemne ; concernant les cinq autres,
portés disparus une grande partie de la journée, il n’y avait plus
d’espoir de les retrouver vivants hier soir. Profondément affecté
par ce drame qui touche le 13e régiment de dragons parachutistes de
plein fouet, le colonel Toujouse a expliqué : «L’équipe ayant
pris place dans l’hélicoptère de transport armé par l’Alat devait
être insérée sur le terrain ce soir-là. Elle appartenait au 2e
escadron du 13e RDP ; particulièrement expérimentés, c’étaient mes
plus grands spécialistes nautiques. Ce drame est d’autant plus cruel
qu’il est intervenu dans le cadre d’un exercice, s’inscrivant dans
l’entraînement de routine. Autant nous savons anticiper le pire dans
beaucoup de domaines et situations, autant là, l’engagement n’avait
rien de particulier ; un non-événement en quelque sorte, vécu
d’autant plus douloureusement qu’il s’agit d’un accident.»
Les victimes sont des sous-officiers âgés entre 25 et 30 ans,
originaires de plusieurs régions de France, mais tous
installés en Lorraine. Au cours de la journée d’hier, les familles
ont été prévenues par le colonel Toujouse qui s’est rendu
personnellement dans chaque foyer. C’est la première fois que le 13e
RDP perd une équipe complète depuis la guerre d’Algérie. L’équipe
devait rentrer à Dieuze le 26 janvier… La communauté militaire est
sous le choc. |
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19 janvier 2009 / Le Point
Après
l'accident d'un hélicoptère Cougar au
Gabon samedi, le général Patrick Tanguy
commandant l'Aviation légère de l'armée de terre
(COMALAT) a décidé de clouer au sol les 17
autres appareils similaires dont il dispose. La
mesure est "technique", confirme-t-on à
l'état-major de l'armée de terre, et vise à
vérifier qu'aucun défaut structurel ne les
pénalise, et que tous les appareils sont
conformes aux spécifications techniques.
Pour l'heure, aucune cause n'est privilégiée
pour expliquer ce drame, et les militaires se
perdent en conjectures. Les éléments
actuellement étudiés sont les suivants :
- L'âge de l'appareil : les Cougar de l'armée de
terre ont actuellement seize ans de moyenne
d'âge, ce qui ne paraît pas pénalisant. Celui
qui s'est crashé était arrivé au détachement
ALAT de Libreville en 2008 et faisait l'objet
d'un entretien normal. Il convient de noter que
la moyenne d'âge des 17 Cougar de l'armée de
terre est très inférieure à celle des 95 Puma
actuellement en parc, qui atteint 35 ans ! Sans
que cela puisse donner une explication
quelconque, l'épave du Cougar a été retrouvée
par 35 mètres de fond, brisée en deux parties.
Cette rupture a-t-elle été provoquée par le choc
ou un autre élément ? Cela reste à préciser.
- La compétence des pilotes : les deux pilotes
étaient très expérimentés, avec plus de 200
heures de vol chacun au cours de l'année 2008,
dont plusieurs dizaines d'heures de vol de nuit.
Ils avaient effectué chacun de nombreux
appontages et décollages sur des navires, de
jour et de nuit, et l'exercice qui suivait leur
décollage du
TCD Foudre était pour eux habituel.
- La difficulté du vol de nuit : le vol de nuit
au-dessus de l'océan est un exercice
particulièrement difficile, surtout s'il
s'exécute à basse altitude. Cette manoeuvre est
fréquente à l'entraînement lors du transport de
troupes. Les normes techniques ont-elles été
respectées ? L'enquête le précisera. Mais le
crash s'étant produit à proximité immédiate du
TCD Foudre, les témoignages devraient permettre
d'y voir plus clair.
Source Web
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19 janvier 2009 / Le
Parisien
Les
corps des huit militaires français décédés
samedi dans le crash d'un hélicoptère au
large du Gabon devraient être rapatriés
mercredi, a indiqué le capitaine de vaisseau
Christophe Prazuck, de l'état-major des
armées. Le corps du dernier militaire
disparu a été retrouvé ce lundi.
Ce qui porte le bilan définitif à huit
morts, un rescapé indemne et un blessé
léger. "Ces deux hommes sont à bord du
bateau. Ils sont choqués. Notre priorité
était de récupérer le dernier homme porté
disparu. Maintenant que c'est fait, la
nouvelle étape est d'organiser leur
rapatriement au plus vite en France. Cela
devrait se dérouler mercredi",
a expliqué Christophe Prazuck.
Le Cougar avait décollé samedi à 20h08 du
pont de "La Foudre", navire qui croisait à
une cinquantaine de kilomètres au large des
côtes gabonaises, lors d'un exercice
militaire franco-gabonais. Il s'était abîmé
en mer quelques instants après son
décollage, au large de Nyonié, une petite
localité située entre Libreville et la ville
portuaire de Port-Gentil (sud).
Sur
les dix militaires qui se trouvaient à bord
de l'appareil, quatre appartenaient au
détachement de l'aviation légère de l'armée
de terre (ALAT) basé à Libreville. Parmi eux
figurent trois des soldats décédés et un
blessé léger.
L'autre unité frappée par cet accident, le
13e Régiment de dragons parachutistes de
Dieuze (Moselle), a perdu cinq de ses
hommes. Un sixième avait été repêché indemne
peu de temps après le crash.
Source Web
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20 janvier 2009 /
Source Tahiti Presse
Un
soldat polynésien parmi les victimes du crash d 'un hélicoptère au
large du Gabon
Dans un communiqué, le Commandement Supérieur des Forces Armées en
Polynésie française, indique que parmi les sept militaires français
qui ont trouvé la mort, lors de l'accident de l'hélicoptère Cougar
survenu samedi 17 janvier au large des côtes du Gabon, une des
victimes était un sous officier d'origine polynésienne, le Maréchal
des logis Michaël Chigetomi du 13ème Régiment de Dragons
Parachutistes. |
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21 janvier 2009 /
Un des soldats originaire de Locmaria-Plouzané
Un hélicoptère Cougar
s'est crashé samedi au large du Gabon, entre
Libreville et Port-Gentil, alors qu'il était en
exercice. L'appareil a sombré peu après son
décollage du bâtiment marine «La Foudre». Cet
accident, dont on ne connaît toujours pas la cause,
a fait huit morts et un blessé. Un seul soldat en
est sorti indemne. Tous appartenaient au «13»,
escadron d'élite spécialisé dans les interventions
aquatiques. La dernière victime, portée disparue, a
été retrouvée lundi. Il s'agit de Yoan Rouat, 23
ans, originaire de Locmaria-Plouzané. À l'annonce de
cette nouvelle tragique, la petite commune du
Nord-Finistère était en émoi hier. Tout le monde se
souvient «d'un jeune homme qui s'est donné à fond
pour arriver où il était». Plus jeune breveté de son
escadron, Yoan s'était engagé dans l'armée il y a
six ans «pour quitter le milieu rural qui lui pesait
un peu et voir du Pays», témoigne son papa, lui-même
ancien militaire. Apprenti boulanger dans sa
commune, il avait pourtant réussi avec brio son CAP
et son ex-employeur ne tarissait pas d'éloges à son
égard.
Sportif accompli
Sportif accompli, il vouait une véritable passion au
surf. Le football aussi. Yoan Rouat, qui avait déjà
dans ses bagages quatre opérations, pensait, à son
retour, intégrer l'école des sous-officiers pour
devenir, peut-être, nageur de combat. Les corps des
soldats français seront rapatriés aujourd'hui à
Paris. Les obsèques du jeune Yoan se dérouleront
samedi à Locmaria-Plouzané. Un hommage particulier
lui sera rendu par la commune.
Source Le télégramme de Brest
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20 janvier 2009 / Bilan humain
-
Cne GUERIMAND (Cdt de bord), Mdl (TA) BELMAS (pilote), Mdl (TA) ANNE
(4° homme en soute), MCH MICHAUD, MCH CHEIX, SGT SHIGETOMI, BCH
ROUAT et BRI LE MAÎTRE (13° RDP) sont décédés .
-
Adj BRAQUE (MVAVT) blessé ;
-
BCH CAZIER (13° RDP) indemne.
Toutes nos pensées vers leurs familles
Source Web et infos complémentaires |
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21 janvier 2009
l'hommage du
Président
Vidéo :
ICI

Hommage
de Nicolas Sarkozy aux huit militaires français tués samedi
dans le crash d'un hélicoptère au Gabon. Le président de la
République, accompagné du ministre de la défense, s'est
rendu à l'aéroport d'Orly, en fin d'après-midi pour se
recueillir sur les huit cercueils, qui venaient d'être
rapatriés en France.
Nicolas Sarkozy s'est également entretenu avec les familles
des victimes. Cinq s'entre eux appartenaient au 13ème
régiment de dragons parachutistes de Dieuze et trois à un
détachement d'hélicoptères de l'armée de terre stationné à
Libreville. Le chef de l'Etat a décoré les militaires de
l'Ordre national du Mérite, à titre posthume.
Les obsèques de l'adjudant Cyril Michaud, du maréchal des
logis chef Michaël Shigetomi, du maréchal des logis chef
Yannick Cheix, du maréchal des logis chef Gilles Le Maître
et du maréchal des logis Yoan Rouat seront célébrées
vendredi à Dieuze, en présence d'Hervé Morin
Rappel des faits
Le crash d'un hélicpotère de l'armée française a
fait huit morts et deux survivants, dont un est légèrement
blessé, le 17 janvier au Gabon. Pour le moment, les
enquêteurs ne parviennent pas à déterminer les causes de ce
tragique accident.
L'appareil, un Cougar AS 532, s'est abimé en mer, samedi,
peu après son décollage d'un navire de la marine nationale,
La Foudre. A bord de l'hélicoptère, quatre membres
d'équipage, issus d'un détachement d'aviation légère de
l'armée de terre, basé à Libreville ainsi que six commandos
du 13e Régiment de dragons parachutistes, une unité des
forces spéciales stationnée à Dieuze en Moselle.
Nicolas Sarkozy a "demandé que toute la lumière soit faite
sur les circonstances de cet accident et que les conclusions
de l'enquête lui soient communiquées dans les meilleurs
délais"
Source Web

Complément
"Je veux vous
témoigner de ma
solidarité et surtout de
la solidarité de
l'ensemble de la Nation",
a déclaré le chef de
l'Etat à la centaine de
représentants des
familles rassemblées au
pavillon d'honneur de
l'aéroport, où les corps
des victimes sont
arrivés dans
l'après-midi de
Libreville.
"Vous étiez prêts à
tout donner pour faire
votre devoir. Vous avez
choisi une vie dans
laquelle l'engagement
n'est pas un mot vide de
sens (...) votre choix
de vie était exemplaire
et doit inspirer à tous
ceux qui restent, à vos
camarades de régiment
d'abord, une immense
fierté", a-t-il
ensuite lancé face aux
cercueils alignés
recouverts du drapeau
tricolore.
Nicolas Sarkozy a
ensuite remis aux trois
soldats du détachement
de l'aviation légère de
l'armée de terre (Alat)
basé à Libreville et à
leurs cinq camarades du
13e régiment de dragons
parachutistes de Dieuze
(Moselle) les insignes
de chevalier de l'Ordre
national du mérite.
Le ministre de la
Défense Hervé Morin et
le secrétaire d'Etat
chargé de la Coopération
Alain Joyandet
participaient à la
cérémonie.
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