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Actualités / Photos

 

- 2009 -

 

Spéciale "Corymbe 95 "

 

17 janvier 2009

Dans le cadre de la quatre-vingt-quinzième mission Corymbe, le TCD Foudre poursuit son périple à travers le Golfe de Guinée. Après Port Gentil, Abidjan, Lagos, Cotonou et Sekondi, la « Foudre » a fait escale à Lomé, la capitale du Togo.

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Le jour de l’accostage, une cérémonie particulièrement symbolique s’est déroulée à bord sur la plate-forme hélicoptères : une remise de tricornes aux premiers matelots féminins de la marine togolaise. En effet, depuis maintenant un an, six jeunes femmes ont été incorporées au sein de la marine togolaise. Faute d’approvisionnement en coiffures féminines, elles sont actuellement coiffées du bachi masculin. La Foudre a profité de son passage à Lomé pour rendre plus élégantes et plus remarquables les premières « marinettes » de l’histoire de la marine togolaise ! Ces dernières se sont ainsi vues remettre un tricorne par le commandant et cinq membres féminins de l’équipage. Au coup de clairon, elles se sont agenouillées devant leur parrain ou marraine d’un jour pour se faire coiffer d’un tricorne, couvre-chef jusque-là réservé au personnel féminin de la marine française. Nul doute que ce moment restera gravé dans les mémoires de chacune des participantes. Présidée par le commandant de la Foudre et le commandant de la base marine de Lomé, le capitaine de vaisseau Takougnadi, la cérémonie s’est clôturée par le traditionnel coquetèle d’arrivée. Autre signe de la féminisation de la marine togolaise, une jeune femme togolaise a intégré pour la première fois l’Ecole Navale en septembre dernier.

DSC03747.jpg DSC03757.jpg P1000140.jpg P1000152.jpg 22122008641.jpg 22122008642.jpg 22122008640.jpg 22122008620.jpg 21122008591.jpg 21122008592.jpg PC200032.jpg DSC03753.jpg

A l’instar de ce qui a été réalisé à Lagos et Cotonou, les marins français ont profité de ce passage en terre togolaise pour partager avec leurs homologues locaux leur savoir-faire. Neuf marins togolais ont ainsi pu assister à des séances théoriques et pratiques dans différents domaines : mécanique, mise en œuvre et maintenance des armes, tests plongeurs de bord… La veille de l’appareillage, ils ont reçu des mains du commandant en second le diplôme attestant de leur participation à ce partenariat. Ces échanges placent plus que jamais la mission Corymbe sous le signe de la coopération entre la marine française et les forces navales riveraines du Golfe de Guinée.

Cette escale a également permis à l’équipage de profiter des richesses qu’offre le Togo telles que le lac du même nom ou le Mont Kloto. La cité de Togoville est accessible en pirogue et a été rendue célèbre par la venue du pape Jean-Paul II en 1985. Depuis, même la pirogue qui l’a transporté a été conservée ! La cathédrale où il s’est rendu a été restaurée et constitue un point de passage obligé pour tous les curieux. Située au bord du lac Togo, la ville bénéficie des retombées touristiques mais tire également profit des eaux très poissonneuses du lac. La randonnée au Mont Kloto et ses alentours a été l’occasion pour les marins de rencontrer les populations vivant de la culture du café. Dans un lieu préservé de la pollution, la faune et la flore locale ont su charmer nos explorateurs qui ont également profité de cette excursion pour apprécier le travail du bois. Un bon nombre de statuettes, masques ou autres instruments de musique ont d’ailleurs trouvé preneur !

Source Web / journal de bord

 

13 février 2009

Le 27 janvier dernier, la « Foudre » a fait escale à Pointe Noire, le port le plus important du Congo. Malgré un emploi du temps très chargé, notamment pour les boscos qui devaient s’atteler au démontage des PMS, cette halte de 3 jours a permis un repos bien mérité après les derniers événements tragiques survenus au large du Gabon.

100_2820.jpg 100_2815.jpg 100_2810.jpg la gare de Pointe Noire 100_2831.jpg

Huitième pays à accueillir la Foudre depuis le départ de Toulon, le Congo célèbre pour avoir inspiré Hergé avec la parution en 1933 de « Tintin au Congo » a été le théâtre d’une manœuvre peu commune : le démontage d’une partie du bateau ! En effet, en prévision de l’enradiage du CDIC Sabre qui aura lieu d’ici quelques jours à Sao Tomé et Principé, il a été procédé à l’enlèvement de la plate-forme hélicoptère « zoulou ». Les boscos et marins du service « flotteur » ont donc procédé au ballastage du bâtiment afin que trois parties du pont mobile supérieur puissent être déposées dans le radier. Grâce à une hauteur d’eau de près de 3 mètres, les 3 éléments de la plateforme, pesant chacun plus de 20 tonnes ont été remisés au fond du radier et saisinés après le déballastage. En 2 jours et grâce à la mobilisation des quatrième, huitième et neuvième compagnies, la délicate manipulation a été menée à bien.

100_2828.jpg 100_2830.jpg 100_2837.jpg Les Gorges du Diosso Gorges_Diosso_2.jpg

L’escale a également permis aux marins de découvrir quelques facettes de ce pays mythique. Les gorges du Diosso ont ainsi laissé quelques-uns apercevoir les merveilles naturelles que peut offrir le Congo. Après un trajet en 4*4 d’une bonne heure, les marins ont pu apprécier la nature congolaise dans toute sa splendeur. La gare de la ville est également une curiosité architecturale de la ville. Moyennant un tarif de 20 000 CFA, les voyageurs embarquent pour un trajet de 24 heures. Chaque jour, un train fait la liaison entre la capitale Brazzaville et Pointe-Noire.

Source Carnet de bord

 

14 février 2009

Après un rapide transit d’à peine 3 jours, le TCD Foudre a fait escale à Douala, principale ville du Cameroun devant Yaoundé, la capitale. Le 2 février, après un long chenalage dans l’embouchure du fleuve, les 168 mètres de la Foudre se sont glissés jusqu’aux quais encombrés de porte-conteneurs et autres vraquiers.

Si chaque escale constitue une promesse de repos et de distractions pour les marins du monde entier, celle-ci revêtait un caractère très particulier pour 32 membres de l’équipage. En effet, c’est le nombre de marins – et passagers de divers horizons en renfort pour la mission – qui ont défié le Mont Cameroun, mont volcanique culminant à 4095 mètres et toit de l’Afrique de l’Ouest. Cette ascension comportait bien des difficultés : organisée sur 2 jours seulement, elle débutait à 700 mètres d’altitude où la température y est 25 degrés plus élevée qu’au sommet et son tracé rectiligne comportait des passages à plus de 120% de pente… La partie n’était pas gagnée d’avance !

100_2888.jpg 100_2896.jpg DSC01324.jpg DSC01812.jpg 100_2911.jpg 100_2923.jpg 100_2924.jpg

Partis à 5 heures du bord pour un début d’ascension fixé à 8 heures, les sportifs ont été conduits par des membres de la mission militaire française de Douala au pied du Mont Cameroun, en compagnie de militaires de la nation hôte. La condition physique des participants a d’emblée été mise à rude épreuve avec la traversée d’une forêt dense pendant les 1200 premiers mètres de dénivelé puis de hautes herbes sur les 900 suivants ! Malgré une halte à l’ombre relative de « l’arbre magique » (baptisé ainsi puisque plus grand arbre du Mont à cette altitude), la fatigue et les premières douleurs musculaires se faisaient déjà sentir à l’arrivée de la première journée au refuge à 2 800 mètres. Mais le lieu était propice à la remise en condition des sportifs! Une fois les tentes dressées et les rations de combat consommées, les ascensionnistes ont pu profiter de la vue dégagée qu’offrait le site et, une fois la nuit tombée, d’une nuit étoilée remarquable.

100_2930.jpg 100_2946.jpg 100_2954.jpg 100_2959.jpg 100_2967.jpg DSC01504.jpg 100_2970.jpg 100_2974.jpg

Après une courte nuit, le réveil s’est effectué au-dessus des éclairs d’un orage sévissant plus bas dans la vallée, saluant ainsi comme il se doit les marins de la « Foudre ». L’ascension vers l’ultime refuge débute « à la frontale » puis à la faveur des premières lueurs du jour, offre un magnifique panorama sur la vallée en contrebas du Mont Cameroun. A mesure que la longue procession avance, les goretex et autres bonnets ont été sortis des sacs TAP pour combattre le froid et le vent croissants avec l’altitude. Profitant des quelques pauses concédées par le guide local, chacun a pu se restaurer et prendre des forces pour gravir les derniers mètres séparant le dernier refuge (3 800 mètres) du sommet. Traversant un paysage lunaire, où seules de rares variétés de fleurs poussent encore, nos marins ont pu fièrement brandir le pavillon tricolore vers 9 heures, après plus de onze heures d’ascension.

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Il était déjà temps pour le groupe de rebrousser chemin pour assurer un retour de jour dans la vallée. Ce sont donc plus de 4 500 mètres de dénivelé (1200 mètres positifs puis 3 300 mètres de descente) que les participants auront effacés au cours de cette seconde journée. La descente aura été à peine plus rapide (près de 9 heures) que la montée car très technique, le risque de chute étant important sur un chemin caillouteux et très pentu. La troupe a atteint la base de départ vers 18 heures. Seul un blessé est à déplorer à l’arrivée : souffrant de douleurs aux genoux, il a dû être transporté par ses camarades à l’aide d’un brancard sur les mille derniers mètres. Avant de partager un pot de l’amitié et de repartir en direction du bord, le commandant en second qui dirigeait cette expédition n’a pas manqué de remercier le commandant de l’unité camerounaise qui a bien voulu détacher certains de ses hommes pour  assurer la sécurité de l’ascension.

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Cette magnifique aventure aura immanquablement marqué les mémoires – et les cuisses, et mollets! - de nos trente deux courageux participants qui ont su démontrer qu’un marin sait progresser aussi bien en altitude qu’au ras des flots.

Bravo aux 32 officiers, OMS, OM et membres d’équipage ou de l’armée de terre qui ont participé à cette belle aventure : CF de Briançon, CC Bezacier, , LV Tuccelli, CR1 Millet, LV Cazenave EV1 Fleurant, EV1 Drouin, EV1 Lefaucheux, Asp. Cre Le Mestre, Asp. Mourier, Asp. Duthilleul, Mjr Merlin, MP Girod, MP Alem, MP Duquesne, PM Salingardes, PM Dervillers, MT Branchat, MT Gouzien, SM Berthet, SM Lalouette, SM Sacquepée, SM François-Haugrin, SM Arene, CCH Grondin, CCH Rogeon, QM Lefort, QM Malla, QM Jalibert, QM Orengo, QM Bronner, CPL Glaude. Un grand merci au LV Manzoni et au MP Mouëllic de la coopération militaire française qui ont conduit la délégation jusqu’au sommet.

Source Carnet de bord

 

17 février 2009

Un bâtiment de la marine nationale fait escale au Ghana

Le bâtiment amphibie "La Foudre" de la marine nationale effectue un escale dans le port de Tema (Ghana) à partir du 16 février, dans le cadre de ses missions habituelles le long des côtes d’Afrique de l’Ouest. Il appareillera le jeudi 19

L’objectif de la visite est de renforcer les liens existants entre les forces navales françaises et ghanéennes. La Foudre était déjà venu au Ghana, en décembre dernier à la base navale de Sekondi.

Commandé par le capitaine de vaisseau Emmanuel GUE depuis aout 2007, "La Foudre" a un équipage de 22 officiers, 125 officiers-mariniers et 102 quartiers-maitres et matelots.

Le bâtiment de la marine nationale est un navire de débarquement dont le rôle principal est de mener des opérations amphibies, des missions à l’étranger et des exercices en mer. Son pont d’envol peut accueillir un hélicoptère.

La Foudre participe actuellement, avec la marine du Ghana, à des entraînements communs, comme des visites de navires, des exercices à quai ou en mer.

Source Portail des Sous-Marins et Presse Afrique

 

Escale du Transport de Chalands de Débarquement (TCD) « La Foudre » à Tema, du 16 au 19 février 2009.

Le TCD La Foudre fera de nouveau escale au Ghana, après une récente escale à la base navale de Sekondi en décembre dernier.

Dans le cadre de sa mission de quatre mois dans le golfe de Guinée, cette escale vise principalement à entretenir et renforcer la coopération entre les marines ghanéenne et française.

Ce bâtiment est commandé par le capitaine de vaisseau Emmanuel GUE depuis août 2007 et son équipage est composé de 22 officiers, 125 officiers mariniers et 102 marins.

Le TCD La Foudre est, initialement, conçu pour particiepr à des opérations à dominante amphibie. Il a une capacité d’emport d’hélicoptères.

Source Ambassade de France au Ghana

 

20 février 2009

Journal de bord

Avec une superficie de 1001 km², Sao Tomé et Principé est la plus petite nation à recevoir la visite du TCD Foudre. Pays atypique comptant plus de 200 000 habitants, marqué par la colonisation portugaise, Sao Tomé et Principé est constitué de plusieurs îles dont les deux principales – Sao Tomé et Principé – ont donné leur nom au pays. Découverte par les Portugais au XVème siècle le jour de la saint Thomas (São Tomé en portugais), l’île-capitale a donc été baptisée du nom de ce saint. Indépendant depuis 1975, le pays jouit d’un fort taux d’alphabétisation puisqu’il s’élève à plus de 60%, faisant de lui le plus instruit du continent africain.

mouillage à Sao Tome 100_3154.jpg 100_3186.jpg 100_3221.jpg 100_3222.jpg Crique_avec_epave_2.jpg IMG_1084.jpg crique Cacao.jpg

Grâce aux rotations des CTM, parfois rendues délicates du fait d’une houle importante, les marins ont pu découvrir le musée national, la Cathédrale de Sao Tomé ou plus simplement le littoral santoméen offrant un grand nombre de petites criques paradisiaques. Les fans de plongée s’en sont donné à cœur-joie dans ce spot connu mondialement pour la clarté de ses eaux et la diversité de sa faune et flore sous-marines. La « cascata blúblú », la « Bocà do Inferno » et, dans un registre plus folklorique, le marché de São Tomé ont comblé les envies de dépaysement et de détente des marins, le tout sous un soleil omniprésent. Le ciel n’a réservé ses caprices que pour le coquetèle officiel du premier jour ! Pour le guider dans ses pérégrinations, l’équipage a pu compter sur le sens de l’accueil et la gentillesse de la population locale mais aussi sur la petite communauté française présente sur l’île. Dépourvue d’ambassade, la France est néanmoins représentée par un chargé d’affaires « veillant » sur la soixantaine de français vivant ici.

100_3242.jpg 100_3243.jpg 100_3248.jpg 100_3269.jpg 100_3294.jpg 100_3272.jpg Cascade_2.jpg maisons typiques du centre ville centre ville de Sao Tome

« L’île chocolat », comme on la surnomme n’a pas usurpé son nom puisqu’une grande partie des marins s’est rendue dans les plantations de cacao ou dans des échoppes spécialisées pour goûter le fameux fruit de la cabosse qui, une fois séché puis torréfié donne les précieuses fèves de cacao. Soyez assurées, chères familles, que vos marins vous ramèneront un large assortiment de spécialités chocolatières. Que ce soit sous forme de dragées au gingembre, à l’orange, aux raisins macérés dans le Cognac ou en tablette de chocolat pur à 100, 80 ou 70% de cacao, il y en aura pour tous les goûts!

100_3302.jpg 100_3305.jpg 100_3315.jpg Crabe.jpg IMG_1084.jpg porte à porte avec un CTM le Sabre dans la houle Sabre se presente porte arriere le Sabre pénétrant le radier

Une nouvelle fois, les spécialistes de la boscologie ont été grandement sollicités. Le deuxième jour de notre escale, l’île a vu s’amarrer le long de ses quais un deuxième bâtiment français : l’Engin de Débarquement d’Infanterie et de Chars « Sabre » basé à Dakar. Après un déploiement de deux mois, ce dernier a rejoint le TCD Foudre pour une manœuvre délicate s’il en est : son Enradiage ! Avec une longueur de cinquante neuf mètres pour une largeur d’à peine trois mètres inférieure à celle du radier, le franchissement de la «passe » s’annonçait délicat ! Le jour de l’appareillage, le « Sabre » s’est présenté à la porte du TCD préalablement ballasté pour admettre plus de 3 mètres d’eau dans le radier (soit l’équivalent de 3 piscines municipales !). Tenant compte de la houle, du mouvement du TCD et de son propre bateau, le barreur du « Sabre » a dû manœuvrer avec agilité pour limiter les contacts avec les parois du radier. Avec moins d’un mètre cinquante de chaque côté de la coque, l’Enradiage d’un EDIC ne supporte pas la moindre approximation. Une fois à bord, moins d’un mètre sépare la poupe de l’EDIC de la porte arrière ! En effet, l’espace dégagé par le retrait, à Pointe Noire, de deux ponts mobiles, permet tout juste à la passerelle du Sabre de tenir sur l’arrière de la Foudre. C’est avec un radier garni de 2 CTM, du « Sabre », de deux PMS et de divers véhicules que la « Foudre » a quitté les eaux santoméennes pour se diriger vers Téma, l’avant-dernière escale de cette Corymbe 95.

 

Fin Corymbe et transfert avec le BPC Tonnerre à Dakar

 

Retour à Toulon !

 

Remerciements Elsa D.

 

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